Source : HOSPIMEDIA

 

L'Union fédérale des médecins, ingénieurs, cadres et techniciens de la CGT (UFMICT-CGT) estime dans un communiqué que "la seule voie constructive pour l'avenir (de la radiothérapie) passe par l'autonomie et la reconnaissance statutaire de la physique médicale française, à l'image de ce qui existe dans les pays développés offrant une radiothérapie sûre et de qualité à leurs patients".

Les 32 mesures nationales publiées par le ministère de la Santé sur la radiothérapie ignorent la question des conditions d'exercice, regrette le syndicat. Or, le radiophysicien se retrouve aujourd'hui "face à des obligations croissantes sans l'autorité nécessaire pour mener à bien ses missions et assumer ses responsabilités", ajoute-t-il. Et le syndicat de souligner la contradiction existant entre d'une part, la volonté affichée de doubler les effectifs de radiophysiciens et, d'autre part, "une réglementation qui n'a cessé de se durcir en 2007 sans moyens supplémentaires".

Ces projets sont pour l'UFMICT-CGT "inacceptables" et visent avant tout "à légitimer les insuffisances identifiées mettant ainsi la profession en situation encore plus délicate vis-à-vis de ses missions et devoirs envers les patients". Outre la reconnaissance statutaire, le syndicat réclame des moyens permettant aux radiophysiciens d'assumer leurs responsabilités. Il demande également l'ouverture en urgence de négociations sur le financement de la sécurité et de la qualité des traitements en radiothérapie dans le cadre du PLFSS 2009.