* Source : APM

 

PARIS, 7 septembre 2007 (APM) - Roselyne Bachelot annoncera en octobre des mesures sur la radiothérapie, en particulier sur la radiovigilance, a annoncé vendredi matin le ministère de la santé dans un communiqué dans le cadre de l'affaire d'Epinal.

 

Ces mesures seront annoncées après la remise par le président de l'Institut national du cancer (Inca), Dominique Maraninchi, de propositions en la matière.

 

Le ministère de la santé rappelle que "dès sa prise de fonction" en mai dernier, Roselyne Bachelot a demandé au Pr Maraninchi "d'accélérer ses consultations" dans le cadre du groupe de travail qu'il coordonne sur la radiothérapie et qui a été mis en place "après le drame d'Epinal en mars 2007".

 

Il précise que les propositions du Pr Maraninchi sont attendues "dès la fin du mois de septembre".

 

La ministre "annoncera dans les jours qui suivent des mesures fortes destinées à développer l'assurance qualité et la radiovigilance, à améliorer l'information des patients et la formation des professionnels en termes de moyens humains, matériel et réglementaire (...)".

 

Trois grandes mesures ont déjà été annoncées, rappelle le ministère en citant la mise en place de la dosimétrie in vivo, le doublement du nombre de radiophysiciens en cinq ans et la définition d'une échelle de gravité des accidents de radiothérapie.

 

Vendredi matin, le ministère de la santé a annoncé qu'un nouvel accident de radiothérapie avait été découvert au centre hospitalier d'Epinal (Vosges), provenant d'une "erreur systématique de paramétrage du logiciel utilisé pour faire fonctionner les appareils" entre 1989 et 2000 (cf dépêche APM SNKI6003).

 

Entre 4.000 et 4.500 patients souffrant de divers types de cancer ont subi des surexpositions pendant cette période. Pour une majorité d'entre eux, le surdosage ne semble pas significatif, rappelle-t-on.

 

Pour 300 d'entre eux, le surdosage est de 7%. "Roselyne Bachelot a demandé que ces patients soient tous individuellement recontactés et se voient proposer une consultation et un suivi médical", confirme le ministère dans son communiqué.